Le Déclin de l'Impérialisme Contemporain
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CRISE ÉCONOMIQUE ET AUSTÉRITÉ. COMMENT FAIRE FACE ?

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CRISE ÉCONOMIQUE ET AUSTÉRITÉ. COMMENT FAIRE FACE ? Empty CRISE ÉCONOMIQUE ET AUSTÉRITÉ. COMMENT FAIRE FACE ?

Message par Admin Mer 27 Aoû - 18:13

(Atelier présenté au Forum Social Mondial. Université d’Ottawa. Faculté des Sciences Sociales. Jeudi 21.08.2014. 9 h 00. Salle 7035 #143/ RobertBibeau@hotmail.com . Les économistes de l’Université populaire)


La crise économique est systémique


La crise économique est le symptôme le plus apparent du dysfonctionnement patent de l’ensemble du mode de production et de commercialisation des marchandises sous l’impérialisme déclinant. Le système économique capitaliste ne parvient plus à résoudre ses contradictions internes et à assurer la valorisation du capital, l’accumulation des profits, et la reproduction élargie. Chaque composante du système est déficiente dans son fonctionnement interne et dans ses interrelations avec les autres composantes économiques. Cette crise économique emporte peu à peu dans la panade tout l’édifice chaotique du système politique démocratique bourgeois et affecte profondément la morale, l’éthique et l’idéologie bourgeoise. C’est pourquoi nous disons que la crise économique est systémique.


La crise économique systémique est mondiale et globale

Les économies nationales indépendantes n’existent nulle part sur terre. Aucun pays n’est économiquement indépendant ou détaché du système mondial d’économie impérialiste moderne. Ce postulat implique qu’aucune solution locale, régionale ou nationale n’est envisageable pour mettre fin à cette crise. Si solution il y avait, elle serait mondiale. C’est la raison pour laquelle nous disons que la crise économique est systémique et mondiale.

Toutes les sphères et tous les secteurs de l’économie, y compris l’agriculture hyper mécanisée, l’industrie robotisée, l’énergie hydro-électrique, nucléaire, fossile et renouvelable, l’industrie minière, les pêcheries, la foresterie, le tourisme, la construction, les transports, les télécommunications, l’alimentation, le textile et le vêtement, le logement, le commerce de gros et de détail, les banques et les fiducies, le crédit, les monnaies, la bourse, la consommation en général et la gouvernance municipale, provinciale, nationale et multinationale subissent tous globalement la crise économique systémique. C’est pourquoi nous disons que la crise économique est systémique, mondiale et globale.

Crise économique et développement inégal et combiné

Le développement historiquement différencié de l’économie politique impérialiste, du mode marchand, au mode industriel, puis au mode financier; couplé à la répartition inégale des ressources naturelles, des énergies fossiles, de la main-d’œuvre qualifiée et non qualifiée, des moyens de production, ont entraîné une nouvelle division internationale du travail, d’où a surgi un développement économique inégal, d’un pays à un autre, tous ces pays étant interdépendants – chaque pays ayant un rôle spécifique à jouer dans le concert du développement impérialiste anarchique par bonds saccadés –. Tantôt, la crise économique s’amorce dans les pays du Sud-est asiatique, tantôt c’est au Japon, tantôt c’est la bourse de New York qui s’enflamme et tantôt c’est l’euro qui s’étrangle, mais par la suite toutes les autres économies sont entraînées dans la récession. C’est la raison pour laquelle nous disons que la crise économique systémique mondiale et globale est la conséquence du développement inégal, combiné et par bonds.

La crise économique anarchique aggrave les injustices


Le système économique et social – le mode de production in fine – est anarchique. Il est le produit de la «libre entreprise» du «libre marché» et de la concurrence sauvage entre des monopoles qui s’approprient tous les moyens de production et d’échanges et toutes les ressources pour leur bénéfice exclusif. Le système économique impérialiste est le fruit de l’accumulation débridée de profits mirobolants, accaparés par une petite couche de capitalistes monopolistes. La concentration de la richesse engendre une plus forte concentration comme par induction. Ceci entraîne la concentration du patrimoine mondial entre les mains d’une clique de riches narcissiques dont, paraît-il, environ une centaine de multimilliardaires détiendraient la moitié des richesses mondiales. Alors que de l’autre côté du miroir deux milliards d’humains survivent avec moins de 2 dollars par jour (730 $ par année) ce qui ne constitue pas un marché pour l’écoulement des marchandises. Ce sont les raisons pour lesquelles nous disons que la crise économique systémique est récursive et ne peut être réglée à l’intérieur du système économique impérialiste [i].

La crise économique entraîne l’austérité

Les politiques d’austérité mises en place par les différents gouvernements et par les organismes internationaux, visent toutes à préserver les profits des entreprises privées et à sauvegarder les dividendes des oligopoles, les bénéfices des requins de la finance, les revenus des banques et la rente des milliardaires. La façon dont les gouvernements tentent de sauver les entreprises de la faillite, et de l’érosion de leurs profits, consiste à transférer le fardeau de la crise économique sur le dos des salariés, des travailleurs, des chômeurs et de leurs familles, et même de la petite bourgeoisie qui voient leurs taxes et leurs impôts, leurs loyers, et leurs emprunts augmenter plus vite que leurs revenus. C’est la raison pour laquelle nous disons que les politiques d’austérité ne sont pas les causes, mais les conséquences de la crise économique.

Les salariés sont lourdement taxés sans fraudés

On observe les hausses de taxes telles que la TVQ (taxe sur la valeur ajoutée au Québec qui est passée à 9,5 % en 2012) et des surcharges d’impôt prélevé directement sur les salaires des salariés qui forment 90 % des travailleurs actifs. On observe des augmentations de tarification des biens et des services produits et distribués par l’État. Le coût des services publics et les taxes à la consommation sont prélevés directement à l’achat, alors que les taxes municipales et scolaires sont calculées sur la valeur de la propriété foncière (que 66 % de ménages montréalais locataires, paient sous forme de hausse de loyers). Tout ceci laisse aux salariés bien peu de capacité de frauder le fisc. Chacun est en droit de se demander quelles sont les véritables visées de l’État policier quand il lance des campagnes hystériques à propos de la fraude fiscale généralisée de la part des salariés.

Ce sont les riches qui planquent leurs frics dans les paradis fiscaux

Depuis plusieurs années, les pontifes des États capitalistes critiquent l’évasion fiscale via les «paradis fiscaux», ces entités de non-droit international, qui minent les fiscalités nationales. Cependant, nombre de ces pays plumitifs entretiennent sur leur territoire de tels abris fiscaux frauduleux[ii]. Rien n’est fait pour empêcher l’évasion fiscale des milliardaires et des entreprises multinationales apatrides qui dissimulent quinze mille milliards de dollars dans les abris fiscaux «offshore». Près de la moitié de toutes les transactions financières internationales transitent par ces paradis illégitimes pour milliardaires indifférents et gourmands. Toutes les organisations internationales tolèrent et encouragent secrètement ces pratiques, tout en s’en plaignant publiquement. Ce salmigondis des «caches fiscales illicites» dissimule d’autres exonérations et échappatoires fiscales légales et immorales.

Les fiscalités différenciées des entreprises et des banques sont intimement liées au processus d’internationalisation de l’activité économique générale. Dans un contexte économique fortement «libéralisé», suite aux accords économiques et commerciaux globaux – ALENA et Union européenne, Accords Asie-Pacifique, accords pilotés par l’Organisation Mondiale du Commerce –[iii] sous une conjoncture où les technologies de l’information permettent des communications en temps réel ; où la productivité du travail ouvrier est en hausse dans les pays émergents ; où le transport des marchandises est de moins en moins onéreux ; il n’a jamais été aussi facile d’éparpiller les usines du processus de production-assemblage.

Les différentes composantes d’une entreprise lucrative peuvent être administrées à distance, déplaçant les revenus et les dépenses selon les convenances. L’«optimisation fiscale» (payer moins d’impôts et de minimes redevances) n’est pas la cause, mais le résultat de ce phénomène qui entraîne la conversion des rentes et des dividendes en monnaies étrangères, ce qui engendrent l’évasion fiscale générale et le délitement des frontières nationales, plaçant les ouvriers du Canada en concurrence avec les ouvriers chinois, indiens et indonésiens pour le plus grand avantage des collecteurs de profits[iv].

Ce ne sont pas les ouvriers et les petits salariés qui fraudent le fisc, comme la propagande gouvernementale et celle des médias à la solde voudraient nous le faire croire. Ce sont les actionnaires des compagnies, les hauts dirigeants, les rentiers «tondeurs de coupons», les milliardaires, les spéculateurs et les boursicoteurs, les criminels mafieux aux revenus sulfureux, les membres des conseils d’administration qui accumulent les millions et les membres des conseils de direction payés en actions et en «stock-options» qui obtiennent de généreux dégrèvements fiscaux et des parachutes dorés avec la complicité des États nationaux et des organisations de la gouvernance internationale (FMI, BM, OCDE, Swift, Libor, ALENA, CPI, ONU, OMC)[v].

Il est totalement impossible de renverser cette tendance à la fraude fiscale par les riches puisque ce sont ces mêmes potentats qui commandent aux États policiers – par thuriféraires interposés[vi]. Pire, si un État bourgeois s’avisait d’imposer les fortunés avec équité, ceux-ci iraient se placer à l’abri d’un parapluie fiscal complaisant. C’est la raison pour laquelle nous disons que la solution au scandale de l’évasion fiscale sera mondiale et globale[vii].

La crise économique est une crise de surproduction

Depuis que le système d’économie politique capitaliste est passé du stade capitaliste industriel au stade monopoliste financier et à la phase impérialiste moderne mondiale «le grand problème de la production capitaliste n’est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces productives, mais de découvrir des consommateurs, d’exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices»[viii]. Ce que les divers paliers de gouvernement arrachent aux consommateurs – aux travailleurs – aux salariés, payeurs de taxes, d’une main, ils le redonnent aux banquiers et aux entreprises privées de l’autre main. Ce faisant les entreprises, les marchands et les commerçants ne parviennent plus à vendre leurs marchandises et leurs services, car leurs clients n’ont plus suffisamment d’argent pour acheter les produits. À ce processus de réquisition du pouvoir d’achat s’ajoute l’inflation des prix qui gruge les deniers des employés et le chômage qui mine le pouvoir d’achat.

Les subventions aux entreprises exacerbent la crise


Les États soi-disant démocratiques sont à la botte des riches et ne sont pas au service du public, du contribuable, du retraité, du patient, de l’étudiant, de l’électeur, du chômeur ou du travailleur. Les politiciens bourgeois sont au service des banquiers, des milliardaires, des actionnaires des multinationales, de ceux qui financent leurs élections et leurs assurent une bonne couverture médiatique. Les gouvernements et les parlements adoptent des lois pour servir les entreprises – pour garantir leurs bénéfices, leurs profits, leurs rentes et leurs dividendes. Les efforts financiers consentis sont gigantesques de la part de l’État – sous forme de subventions (au Québec, on dénombre 2 300 programmes de subventions gouvernementales et cumulant 3,3 milliards $ d’aides annuellement) ; mais aussi, sous forme de congés de cotisations aux régimes de pension, sous forme de décharge des contributions sociales et municipales et de dégrèvement d’impôts pour les corporations. En 2014, au Québec, une entreprise paye un maximum de 26,90% d’impôt sur ses bénéfices nets, soit 15 % au fédéral et 11,90 % au provincial.[ix] Par contre, le taux d’imposition d’un salarié peut grimper jusqu’à 55 % (provincial et fédéral)[x].

Les gouvernements bourgeois ne peuvent rien y changer puisqu’à l’instant où un État fait mine de hausser les impôts, les redevances minières, les «royautés» pétrolières, forestières, hauturières, ou qu’il suggère d’augmenter les tarifs privilégiés d’électricité (0,04 $ le kilowatt) les corporations multinationales menacent de fermer leurs usines canadiennes et de les transférer dans un pays au gouvernement plus conciliant. Les «prolos» sont placés devant le quiproquo de réclamer des hausses des redevances, des taxes et des impôts des entreprises puis de perdre leur boulot. De toute manière, les récriminations de la classe ouvrière n’ont aucun effet.

Les aides gouvernementales en capital de risque ne visent nullement à pallier le manque de liquidité puisque les entreprises privées canadiennes ont stocké 600 milliards d’encaisses (2013) en prévision d’occasions d’affaires extraordinaires[xi]. Les compagnies monopolistes canadiennes regorgent de capitaux comme les entreprises de tous les grands pays impérialistes. Ce qui manque ce ne sont pas les capitaux, ce qui fait défaut ce sont les marchés lucratifs à conquérir, les occasions d’affaires, et les opportunités de spolier les salariés. Sans marchés solvables, inutile d’investir pour produire de nouvelles marchandises qui vont encombrer les inventaires.

La spéculation boursière accentue la crise monétaire

La crise économique de 2008, appelée Grande Récession, est une catastrophe dans laquelle se sont enlisés la plupart des pays industrialisés à la suite du krach boursier consécutif de la crise des «subprimes» de 2007. En décembre 2007, les États-Unis ont été les premiers à entrer en récession, suivis par plusieurs pays européens au cours de l’année 2008[xii]. La France n’est entrée en récession qu’en 2009. Le Canada y a échappé de justesse, mais non sans séquelles. Cette crise économique mondiale est considérée comme la pire depuis la Grande Dépression de 1929.

À l’été 2007, les prêts hypothécaires américains ont été un élément déclencheur de la crise financière qui a entraîné la crise économique de 2008-2010. L’origine en est soulignée par un communiqué émis en août 2007 par un banquier français qui indiquait que sa banque suspendait la cotation de trois de ses fonds du fait de «l’évaporation complète des liquidités» de certains marchés américains. Traduisant cet oukase singulier en langage vernaculaire, cela signifiait que du jour au lendemain de l’argent, du capital spéculatif, s’était «évaporé» (sic), avait disparu on ne sait où ni comment. Cette énigme est majeure pour la compréhension du fonctionnement du système d’économie impérialiste. Nous y reviendrons.

S’ils n’ont pas à eux seuls provoqué un approfondissement de la crise, les prêts hypothécaires à très haut risque (subprimes) ont été l’élément qui a déclenché le mouvement ébranlant tout le système banquier-financier en difficulté :
◾le transfert d’actifs douteux des banques vers le marché boursier, ce que les boursicoteurs appellent la titrisation de ces supposés «actifs» parasites[xiii];
◾la création d’actifs complexes et opaques, ce que nous appelons une arnaque boursière;
◾la complicité des agences de notation (Standard and Poor’s, Moody’s) qui n’évaluaient pas les risques de ces «actifs» toxiques ;
◾l’application de normes comptables dite de «fair value», des normes pour fraudeurs;
◾les défaillances entendues des régulateurs à corriger les «failles» dans un contexte où le système banquier-boursier a été dérèglementé et mondialisé;
◾la manipulation des taux d’intérêt sur les prêts par les «too big to fail». Lors de la crise de 2008, la valeur totale des actifs dits toxiques (dont les subprimes) est estimée à environ 800 milliards de dollars et les pertes induites par les banques se situent entre 2200 et 3600 milliards de dollars dans le monde. La capitalisation boursière mondiale a chuté de presque 50 % en 2008, passant de 62 747 milliards de $ fin 2007 à 32 575 milliards de $ fin 2008, soit une «évaporation» de 30 000 milliards de $, ou 30 fois plus que la perte initiale. L’édifice financier s’est écroulé comme un château de cartes. C’est ce qui se reproduira lors du prochain krach boursier. «C’est dire le prix de la défiance, due aux anticipations du marché, comparée à la valeur réelle des choses. D’autant plus que du côté de l’économie réelle, il n’y a pas eu de destruction de valeur de l’appareil de production ni des clients potentiels des entreprises (citons l’exemple des compagnies aériennes dont la valeur boursière est tombée en dessous de la valeur des actifs correspondant aux avions en leur possession). Simplement, le marché anticipe par méfiance et pessimisme des pertes futures qu’il chiffre au présent, en valeur actuelle nette, via le cours de la bourse. », ergote l’économiste en herbe tétanisée[xiv].



SUITE ET FIN LA SEMAINE PROCHAINE



[i]http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20140124trib000811681/qui-sont-ces-85-milliardaires-dont-la-fortune-equivaut-a-celle-de-la-moitie-de-l-humanite.html

[ii] http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradis_fiscal #Liste_grise

[iii]http://www.legrandsoir.info/montages-financiers-des-entreprises-quand-les-etats-perdent-le-controle.html

[iv]Tous auront compris que les hoquets des souverainistes québécois visant à séparer le Québec du reste du Canada afin de soi-disant ériger des frontières et des barrières tarifaires autour d’un Québec capitaliste totalement intégré aux alliances commerciales supra continentales du système d’économie politique impérialiste moderne globalisé et mondialisé constitue une bataille réactionnaire d’arrière-garde sans aucun intérêt pour la classe ouvrière québécoise et canadienne internationalisée. http://www.legrandsoir.info/montages-financiers-des-entreprises-quand-les-etats-perdent-le-controle.html

[v] http://fr. wikipedia. org/wiki/Liste_d’organisations_internationales

[vi]http://www.lapresse.ca/actualites/national/201304/04/01-4637782-paradis-fiscaux-46-quebecois-sont-mis-en-cause.php#Scene_1 et http://www.rts.ch/video/info/journal-19h30/4800517-offshore-leaks-l-analyse-de-myret-zaki-redactrice-en-chef-adjointe-du-magazine-bilan.html

[vii] http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradis_fiscal

[viii] Paul Lafargue (1880). Le droit à la paresse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse

[ix]http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/les-taux-dimposition-des-entreprises-au-quebec

[x] La famille des milliardaires Bombardier-Beaudoin, par l’entremise de leur holding le Groupe Beaudier, recevra 350 millions de dollars d’aide de l’État québécois pour construire une super cimenterie à Port-Daniel en Gaspésie au Québec. http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201401/29/01-4733452-quebec-injectera-350-millions-a-port-daniel.php

[xi] http://www.les7duquebec.com/7-au-front/surabondance-de-capitaux-toxiques-dans-les-pays-imperialistes/

[xii]http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9conomique_mondiale_des_ann%C3%A9es_2008_et_suivantes

[xiii] La titrisation (securitization en anglais) est une technique financière qui consiste à transférer à des investisseurs des soi-disant actifs financiers tels que des créances (par exemple des factures émises non soldées, ou des prêts en cours), en transformant ces créances, par le passage à travers une société ad hoc, en titres financiers émis sur le marché boursier. Le produit financier sulfureux est vendu aux spéculateurs boursiers comme la Caisse de dépôt et placement du Québec qui possédait des milliards de dollars de ces valeurs plus que risquées. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation

[xiv] http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/280309/bilan-financier-mondial-et-lecons-de-la-crise



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